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DUFOSSÉ, Jean François (1778 av.-1794 ap.)
Date(s) : 1778 av. / 1794 ap.
Jean François DUFOSSÉ est en 1790 l'un des quatre chantres de la paroisse Saint-Étienne de Beauvais [Oise]. Les comptes de la fabrique permettent de constater que ses gages augmentent régulièrement de 1779 à 1793, preuve que les marguilliers tiennent compte de la hausse du coût de la vie.
• 4 février 1778, Beauvais [Oise] : Louis DELAPLACE et Jean François DUFOSSÉ sont chantres de la paroisse Saint-Étienne.
• Janvier 1779-11 octobre 1790, Beauvais : DUFOSSÉ signe à de nombreuses reprises comme "chantre de cette paroisse" ou "témoin" lors des sépultures.
• 1er juillet 1779, Beauvais : Il reconnaît avoir touché du marguillier en charge de la fabrique de Saint-Étienne la somme de 55 livres pour les mois échus d'avril, mai et juin. Il signe "Dufossé chantre". Il touche la même somme en 1780.
• 29 mars 1787, Beauvais : Il signe l'acte d'inhumation de Radegonde Prudence Dufossé, sa fille. Son épouse est Louise Geneviève Bardet. À cette époque (1786-1787), il touche 69 livres par trimestre.
• 20 décembre 1787, Beauvais : Les marguilliers de Saint-Étienne lui accordent 36 livres en sus de ses gages, peut-être pour tenir compte de la hausse des prix.
• 4 janvier 1788, Beauvais : Son quartier pour les trois mois écoulés s'élève dorénavant à 75 livres. Il touche toujours cette somme au début de l'année suivante.
• 4 janvier 1790, Beauvais : Jean François DUFOSSÉ, chantre de la paroisse Saint-Étienne, reçoit son quartier, dont le montant s'élève à 75 livres (300 livres par an). Un de ses fils est enfant de chœur de l'église. Son salaire reste inchangé au début de l'année suivante.
• 12 décembre 1792, Beauvais : Il signe l'acte d'inhumation de son fils Pierre Auguste, âgé de onze mois. Il est qualifié de "chantre de la paroisse St Etienne de cette ville", demeurant rue du Chariot d'Or en cette même paroisse, et marié à Louise Geneviève Catherine Bardet.
• Fin octobre 1793, Beauvais : Son service de chantre à Saint-Étienne cesse.
• Janvier 1794, Beauvais : DUFOSSÉ et ses collègues chantres Charles Antoine CHRÉTIEN, Marin CHEVALIER et Charles François DUCROCQ réclament le paiement de leur salaire d'octobre, s'élevant à 33 livres 6 sols 8 deniers par personne, à raison de 400 livres par an, soit pour eux quatre la somme de 133 livres 6 sols 8 deniers. Ils invoquent leur pauvreté, leur condition de père de famille et se disent bons républicains.
• 22 messidor an II (10 juillet 1794), Beauvais : Le District reconnaît le bien-fondé de leur demande.
• 2 fructidor an II (19 août 1794), Beauvais : Le Département accorde à chacun la somme de 33 livres et 33 centimes. Chacun obtient une ordonnance de liquidation de créance.
Mise à jour : 27 octobre 2018