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DUBACQ, Marie Marguerite Geneviève (1749-1808)

DUBACQ, Marie Marguerite Geneviève (1749-1808)

État civil
NOM : DUBACQ     Prénom(s) : Marie Marguerite Geneviève     Sexe : F
Autre(s) forme(s) du nom : DUBACQUE
DUBACQUES
DUBAC
Date(s) : 1749-1-31  / 1808-10-8
Notes biographiques

Marie Marguerite Geneviève DUBACQ (1749-1808), fille d'un boulanger, est organiste des paroisses Saint-Pierre et Saint-Maclou de Pontoise [Val-d'Oise] dans la seconde moitié du dix-huitième siècle. Elle reprend son service d'organiste à Saint-Maclou après la signature du Concordat. Dans les dernières années de sa vie, elle est aussi institutrice à l'École gratuite des filles de la ville.

• 31 janvier 1749 : Marie Marguerite Geneviève DUBACQ, fille de Louis, boulanger, et de Geneviève Bonneuil sa deuxième femme, naît à Pontoise [Val-d'Oise]. Elle est baptisée le 2 février paroisse Saint-Pierre.

• 1764-21 janvier 1776, Pontoise : Elle est organiste de la paroisse Saint-Pierre.

• 10 avril 1768, Pontoise : La demoiselle ALLOU, organiste de la paroisse Saint-Maclou, propose pour lui succéder la demoiselle DUBACQ, l'une de ses élèves. L'assemblée de fabrique la reçoit en qualité d'organiste en survivance. La délibération évoque ses "talents connus" de l'assemblée.

• 24 décembre 1775, Pontoise : Marie Marguerite Geneviève DUBACQ, organiste de la paroisse Saint-Maclou, a refusé une offre du chapitre de Saint-Mellon, qui voulait se l'attacher à perpétuité. L'assemblée de fabrique lui octroie 100 livres à titre de gratification lorsqu'elle partira à Paris prendre des leçons de Claude BALBASTRE afin de perfectionner ses talents.
• 31 décembre 1775, Pontoise : La demoiselle DUBACQ est reçue organiste à vie aux appointements de 300 livres à la place de la demoiselle ALLOU, à laquelle est attribuée une pension de retraite de 150 livres.

• 2 avril 1780, Pontoise : La demoiselle DUBACQ obtient une augmentation de 100 livres par an, en considération de ses problèmes de santé qui l'empêchent de donner des leçons en ville et l'obligent à se contenter de son service d'organiste de la paroisse. La fabrique est déchargée de la pension de 150 livres qu'elle versait à la demoiselle ALLOU, décédée.

• 13 octobre 1784, Pontoise : L'orgue de Saint-Maclou est reçu par BALBASTRE et BEAUVARLET-CHARPENTIER, le premier organiste de Monsieur, frère du roi, et des églises de Notre-Dame de Paris et Saint-Roch, le second de Notre-Dame et de Saint-Paul, en présence de Marie Marguerite Geneviève DUBACQ, organiste de la paroisse. 
• 7 novembre 1784, Pontoise : Les gages de la demoiselle DUBACQ, organiste, sont à nouveau augmentés, passant de 400 livres par an à 600 à compter du premier octobre 1784, parce que sa santé ne lui permet pas d'avoir des écoliers en ville et à cause du coût de la vie de plus en plus élevé. Le souffleur obtient de son côté 100 livres par an. 

• 6 mars 1791, Pontoise : La demoiselle DUBACQ, organiste, se retire, remplacée par Marie Pierre VAILLANT, ancien organiste du chapitre Saint-Mellon. Conformément à la délibération du 31 décembre 1775, la fabrique lui verse 300 livres de pension viagère.

• 1793, Pontoise : Elle demeure avec sa mère âgée de 73 ans en la maison de Jean Ardrelle, menuisier, 62 ans, et de sa femme, qui hébergent aussi un ouvrier et un compagnon. Elle subsiste à l'aide "d'un petit traitemens".

• 7 janvier 1794, Pontoise : Marie Marguerite Geneviève DUBACQUES, "affiliée à la cy devant maison hospitalière de Vernon", prête serment de défendre la Liberté et l'Égalité. A-t-elle été organiste dans cette communauté durant ses jeunes années ?
• 14 avril 1794, Pontoise : Le conseil municipal arrête que l'orgue du temple de la Raison est supprimé et accorde à la citoyenne DUBACQ, organiste, la somme de 18 livres pour le trimestre de janvier à avril.

• 24 juillet 1796, Pontoise : Le recensement indique que Marguerite DUBAC, 47 ans, journalière, vit avec sa mère âgée de 82 ans, garde-malade. De toute évidence, la fermeture des églises a eu des répercussions négatives pour l'organiste, qui peine à subsister.

• 1798-1799, Pontoise : Elle réside toujours avec sa mère âgée de 83 ans d'après le recensement. Les deux femmes sont qualifiées d'indigentes.

• 14 septembre 1808, Pontoise : Marie Marguerite Geneviève DUBACQ, "native de cette ville et y ayant résidé pendant les quinze dernières années de sa vie, qu'elle a employées tant au service de la paroisse de St-Maclou en qualité d'organiste, qu'à l'instruction publique dans les fonctions d'institutrice de l'Ecole gratuite des filles de cette ville", présente une pétition aux membres de la commission des hospices réunis de la ville de Pontoise, afin d'être admise "tant en santé que dans l'état de maladie dont [elle] étoit affectée à l'époque de sa demande" à l'infirmerie des dames de l'hôpital dit hôtel-Dieu, "où elle engageoit ses services auprès des malades dans le cas où elle reviendroit à la santé". Le même jour, la commission des hospices réunis l'acceptant provisoirement "et à raison de l'urgence du besoin" à l'infirmerie des dames hospitalières pour y recevoir les secours que son état exige, estimant que la somme de 200 francs qu'elle propose (montant de ses gages d'organiste) suffit à faire face aux dépenses.
• 8 octobre 1808, Pontoise : Marie Marguerite Geneviève DUBACQUE, demeurant rue Neuve au local des ci-devant Ursulines, organiste de la paroisse Saint-Maclou et institutrice de l'école gratuite de la ville, meurt à l'infirmerie de l'hôtel-Dieu, âgée de 59 ans. Le décès est déclaré par Louis Auger, receveur économe de l'hospice civil, 47 ans, époux de sa consœur organiste Madeleine Thérèse Nicole BONSERGENT, et Jean François BRICOT, instituteur, 52 ans, son ancien collègue chantre de Saint-Maclou.
• 27 décembre 1808, Pontoise : Le conseil municipal autorise l'abandon fait à l'hospice par la demoiselle de ses meubles et linges au profit des pauvres.

Mise à jour : 24 décembre 2017

Sources
F-Ad95/ 5 Mi 302 ; F-Ad95/ G 849 ; F-Adio Pontoise/ document non coté ; F-AmPontoise/ 1D17 ; F-AmPontoise/ 1D3 ; F-AmPontoise/ 1F4 ; F-AmPontoise/ 1F44 ; F-AmPontoise/ 1F7 ; F-AmPontoise/ 2J2 ; F-Pontoise A dioc/ document non coté ; J-M. Baffert, Les orgues de Pontoise..., 2005 ; Mémoires de la Société (...) de Pontoise et du Vexin

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