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DRILLAUD, Jacques (1730-1807 av.)
État civil
NOM : DRILLAUD     Prénom(s) : Jacques     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DRILLEAU
DRILLAULE
DRILLAUX
DRILLAULT
DRILLAUST
DRILLIAU

Date(s) : 1730-11-14  / 1807 av.
Notes biographiques

Coron, est situé au Sud-Ouest de Mayenne-et-Loire entre Angers (10 lieues) et Cholet (5 lieues) dans les Mauges en Vendée angevine. À la fin du XVIIIème siècle Coron fait partie du diocèse de La Rochelle ainsi que Cholet et Vihiers, canton dont dépend Coron. Célestin Port, érudit angevin estime la population du bourg à un millier d’habitants en 1790. Il poursuit en écrivant « qu’il était fatal que Coron subît les contre-coups du soulèvement vendéen. La population prit les armes pour conserver ses prêtres ».
En 1790, le curé de l’église paroissiale Saint-Louis s’appelait Noël Pierre Rabier, assisté d’un vicaire et d’un chapelain, tous deux insermentés. Jacques DRILLAULT, exerce plusieurs métiers de cabaretier à marchand ou tissier en plus de sa fonction de sacristain. Sa vie est ponctuée par de nombreux actes d'état civil reflétant une vie familiale complexe, cinq mariages, dix-sept naissances et au moins dix sépultures. Ce témoignage évoque le cœur de l'ouvrage de Xavier Bisaro, "Chanter toujours".
• 14 novembre 1730, Chanteloup-les-Bois [M&L] : Jacques DRILLAUD est baptisé le jour de sa naissance. Son père, Pierre est marchand, le parrain est notaire reflétant une famille issue de la petite bourgeoisie. Le grand-père Drillaud a une signature à la calligraphie maîtrisée alors que celle de son fils Jacques restera, maladroite, altérant son patronyme. Au fur et à mesure des actes il dira d'ailleurs ne pas savoir signer.

• 13 octobre 1751, Coron [M&L] : Jacques DRILLAUD épouse avec permission de monsieur le curé Anne Cottanceau, fille âgée de 16 ans dont le père est défunt. Joseph Picard, religieux dominicain oncle de l'épouse est témoin. La cérémonie a lieu en l'église paroissiale Saint-Louis. Une fille -Marie Anne- naît le 13 août 1752, Anne Cottenceau disparaît le 22 juillet 1753 puis la petite en mars 1754. La famille Drillaud est particulièrement touchée par la mortalité infantile.

• 25 février 1754, Coron : Jacques DRILLAUD, veuf, épouse quelques six mois plus tard gente Anne Pailler/Paillé en l'église Saint-Louis de Coron en présence de la famille. Au moins douze naissances vont se succéder jusqu'au décès de la jeune mère le 12 juillet 1773 à 36 ans. L'époux est dit "tisserand" dans l'acte de décès. De la fratrie ne survivent jusqu'à leur mariage que trois enfants.
• 1754-1761, Coron : DRILLAUD est connu comme hôte, cabaretier puis aubergiste de Coron. Il a probablement exercé comme chantre ou sacristain de l'église paroissiale parallèlement.

• 1762-1768, Coron : Jacques DRILLAUD est marchand puis tisserand ou tissier.

• 26 octobre 1773, Coron : À peine trois mois après le décès Paillé, J. DRILLAUD épouse Marie Jaud/Jeau, native de Saint-Pierre-de-Mouchamps en Vendée. Elle s'éteindra en 1779 à 34 ans après avoir donné le jour à un enfant en 1776.
• 30 août 1776, Coron : Depuis cette date qui correspond au baptême de Roze lors de son 3ème mariage, Jacques DRILLAUD est sacristain.
• Octobre-novembre 1779, Coron : le bourg a vraisemblablement connu une épidémie meurtrière fin 1779 car les registres paroissiaux répertorient de nombreux décès. Trois des enfants Drillaud meurent en sus de Marie Jau.
• 11 janvier 1780, Coron : Devenu tisserand sacristain, veuf à trois reprises, trois mois après le décès de M. Jeau, DRILLAUD convole avec Perrine Hudon qui décède sans descendance. Les enfants Drillaud grandissant commencent à être témoins des actes de famille.
• 22 mai 1787, Coron : DRILLAUD, 47 ans, veuf, célèbre sa cinquième union en l'église paroissiale Saint-Louis avec Louise Viau après des fiançailles en bonne et due forme. Ses fils Georges et René sont témoins. Les deux baptêmes de 1788 et 1790 rappellent que Jacques DRILLAUD est sacristain de Coron. Le dernier baptême connu en 1792 sera des plus sobres.
• 1792 : Un tableau du district de Vihiers [M&L] confirme qu'en l'église paroissiale de Coron Jacques DRILLAULE a exercé comme chantre et/ou sacristain avec le ci-devant Dominique MACÉ. Une compensation globale de 140 lt leur est versée. Cette information valide la fonction musicale de DRILLAUD en 1790 avec Dominique MACÉ.

• Avant 1807 : Jacques DRILLAUD décède avant 1807, année de mariage d'un de ses rares enfants survivants. Il s'agit de Jacques, cultivateur à Coron. L'acte rapporte que le père, Jacques DRILLAUD est défunt. L'état lacunaire des registres d'état civil de Coron ne permettra pas de connaître la date exacte de décès du chantre-sacristain DRILLAUD, qui a passé sa vie à Coron, exerçant des métiers divers de cabaretier à sacristain tout en multipliant épousailles, enfants et sépultures.

Mise à jour : 8 octobre 2019

Sources
F-Ad49/ 1 L 978 ; F-Ad49/ BMS Chanteloup-les-Bois ; F-Ad49/ BMS Coron

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