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DERRIEGE, Augustin François César, dit Berry (1780-1793 ap.)

DERRIEGE, Augustin François César, dit Berry (1780-1793 ap.)

État civil
NOM : DERRIEGE     Prénom(s) : Augustin François César     Sexe : M
Complément de nom : dit Berry
Autre(s) forme(s) du nom : DERRIEGES
DÉRIEGES
DERIEGE
Date(s) : 1780-6-8  / 1793 ap.
Notes biographiques

Enfant de chœur de la cathédrale de Clermont depuis environ 2 ans en 1790, Augustin DERRIEGE a eu un début de vie bien triste. Privé de sa mère à 20 jours et de son père à 3 ans, ce pauvre enfant était en plus infirme, comme le déclarera son maître de musique Louis-Marcel BAYART.

• 8 juin 1780, Clermont-Ferrand : Augustin François César DERRIEGE naît et est baptisé le lendemain paroisse Saint-Pierre. Il est le fils de Nicolas, tailleur d'habits, et de Gabrielle Ravelle. Comme d'autres enfants de la cathédrale il a bénéficié d'un parrainage noble puisque son parrain est Augustin François César Dauphin de Leyval (baron de Monteil-de-Gelat) et sa marraine Henriette Marie Prévôt de Ravelle.

• 30 juin 1780, Clermont-Ferrand : Sa mère Gabrielle décède une vingtaine de jours après sa naissance.

• 15 juillet 1783, Clermont-Ferrand : C'est au tour de son père Nicolas de décéder, Augustin est donc orphelin de père et de mère, ce que confirmera Louis Marcel-BAYART dans sont état des enfants de chœur.

[1788-1790], Clermont-Ferrand : Il est enfant de choeur au service de la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption. Son parrainage noble et son statut d'orphelin de père et de mère justifient sans doute cette entrée. Dans son état des enfants de choeur, le maître de musique Louis-Marcel BAYART dit à son propos qu'il est "le 7e enfants de chœur, âgé de 12 ans [en fait 11], n'ayant ny père ny mère et ayant le malheur d'être infirme".
A la maîtrise il cohabite avec Jacques-Philippe BOUTAL, Gaspard DESSAT, Pierre VICHY, André NONY, François TOURETTE, François MONNET, Henry CHASSAGNAT, Jean-Baptiste DESSAT, Guillaume DUBOIS et Antoine Jean-Baptiste HUOTE.

• 5 février 1793, Clermont-Ferrand : Il signe une supplique collective avec les autres enfants de la cathédrale afin de réclamer le paiement d'une gratification proportionnelle à ce que le chapitre accordait aux enfants ayant terminé leur service.

• [septembre 1793], Clermont-Ferrand : Un état des enfants de chœur employés dans les églises du district de Clermont-Ferrand précise qu'une gratification de 200 livres a été accordé aux enfants de choeur de la cathédrale, conformément à la loi du 1er juillet 1793. On perd sa trace ensuite.

Mise à jour : 1er juin 2020

Sources
F-Ad63/ B Clermont-Ferrand, St-Pierre ; F-Ad63/ L 2608

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