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Pour citer Muséfrem
DELIQUE, Antoine (1785 av.-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : DELICQUE
Date(s) : 1785 av. / 1791-2-11 ap.
La vie et la carrière d'Antoine DELIQUE restent encore mal connues. Originaire d'Amiens, le nom de ce chantre basse-contre est attesté dans plusieurs églises successives selon une progression vers l'ouest et le sud, jusqu'à son arrivée à Bordeaux quelques années avant la Révolution où il est toujours en poste en 1790.
• 17 août 1785, Poitiers : Le Sr Antoine DELIQUE, du diocèse d’Amiens, est reçu en qualité de musicien basse contre à la collégiale Saint-Hilaire-le-Grand aux gages de 12 livres par semaine “à commencer de samedi”, sans doute le samedi précédent 13 août, pour améliorer la musique du 15 août ?
• 21 octobre 1786, Poitiers : Après plusieurs avertissements assortis de retenues sur salaire, Antoine DELIQUE est renvoyé de Saint-Hilaire-le-Grand pour manque d'assiduité à l'office, en même temps que François DOUVILLÉ. Celui-ci avait été reçu un mois après lui, et vient aussi d'Amiens, ils sont donc sans doute liés.
• 17 novembre 1786, Angoulême : Antoine DELIQUE est reçu comme choriste à la cathédrale Saint-Pierre le même jour que François DOUVILLÉ, après un voyage qu'on peut estimer à 115 kilomètres.
• 22 juin 1787, Angoulême : Antoine DELIQUE quitte son poste et le chapitre lui remet un certificat de catholicité et de bonnes mœurs.
• Septembre 1787, Bordeaux : Le receveur du chapitre Saint-Seurin enregistre dans ses comptes une dépense de 66 livres 13 sols et 4 deniers, versée à un nommé DELIQUE pour son service d'un mois en qualité de choriste. Le terme de choriste semble dans cette église qualifier les basses-contre. Est-ce le même homme ? S'il s'agit bien de lui, il a parcouru cette fois-ci 120 kilomètres.
• 1788 - 1789, Bordeaux : Il exerce toujours comme choriste à la collégiale Saint-Seurin et perçoit chaque année 800 livres.
• 1790, Bordeaux : Un état des dépenses de la collégiale Saint-Seurin mentionne que quatre choristes y sont employés. Ils "doivent chanter chaque jour à tous les offices et dans la musique" et leurs gages s'élèvent à 800 livres chacun. Leur nom n'est pas précisé mais DELIQUE en fait toujours partie aux côtés de Jacques Maurice CHABAUD, LAFARGUE, et LABORDE, puisqu'il est mentionné comme "choriste de St-Seurin" en février de l'année suivante.
• 11 février 1791, Bordeaux : À la suite de sa requête, le sieur DELIQUE "choriste de St-Seurin" se voit accorder par le Directoire du District la somme de 66 livres, 13 sols et 4 deniers pour son traitement du mois de janvier. Il est invité à se rapprocher de la nouvelle fabrique de l'église, pour convenir avec elle si ses services lui sont encore nécessaires.
• On perd ensuite sa trace.
Mise à jour : 13 août 2016