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COTTIN, Louis (1733-1809)
État civil
NOM : COTTIN     Prénom(s) : Louis     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : COTIN
CATTIN
CATIN
Date(s) : 1733-5-12   / 1809-2-26 
Notes biographiques

Louis COTTIN, 57 ans en 1790, chante alors sous les voûtes de l'église Saint-Paul de Besançon, toujours considérée comme une collégiale, bien que son chapitre ait été supprimé plus de vingt ans auparavant.

• [1733], Dannemarie [Doubs] : Louis COTTIN est né en 1733, deux dates ayant été trouvées dans les tableaux des années 1790-1791, celle du 12 mai (trouvée deux fois), et celle du 9[?] juin. Son lieu de naissance est ainsi indiqué dans son acte de mariage : "originaire de Dannemarie-sous-Blamont, de la paroisse de Glay". Glay est à 2,5 km de Dannemarie, d'ailleurs Dannemarie est parfois appelée "Dannemarie-lès-Glay" – mais aussi "Dannemarie-lès-Blamont". On est là tout près de la frontière suisse, à moins de 20 km au sud de Montbéliard. Toujours selon son acte de mariage, Louis COTTIN est fils de Jean-Pierre Catin/Cotin, laboureur, et d'Anne Saulnier son épouse (et selon son acte de décès : de Pierre Cottin et d'Agathe Saunier).

• [1740 à 1750 environ] : Où, dans quel cadre, a-t-il été initié au chant d'Église ? A-t-il été enfant de chœur dans une maîtrise, ou bien s'est-il formé autour d'un lutrin paroissial ?

• 18 septembre 1759, Besançon [Doubs] : Louis-Joseph 'CATIN', âgé d'environ 26 ans, et Françoise Dupont, âgée d'environ 25 ans, fille d'un marchand revendeur décédé, se marient. Tous deux sont domiciliés sur la paroisse Saint-Paul-Saint-Donat. Le métier du jeune homme n'est pas précisé : chante-t-il déjà à Saint-Paul ? C'est probable... Il signe assez nettement "Louis Cattin", avec un a, de même que le curé l'a écrit également. Sa signature évoluera ensuite vers "Cottin", avec un o.

• Du 26 novembre 1762 au 5 décembre 1776, Besançon : Six baptêmes d'enfants Cottin/Dupont ont été relevés dans les registres de la paroisse Saint-Paul-Saint-Donat, cinq garçons et une seule fille. Il y en eut peut-être d'autres, qui restent à retrouver. Le père est deux fois dit "chantre" tout court, et deux fois "chantre en l'église St-Paul". Son identité professionnelle ne semble faire aucun doute. Les métiers ou conditions des parrains et marraines sont rarement indiqués (on relève un garçon armurier et une femme de chapelier). La plupart savent signer leur nom.

• 1766 (on trouve parfois 1769), Besançon : Le chapitre de Saint-Paul est supprimé. L'ancienne collégiale est alors utilisée pour le culte paroissial de Saint-Paul, ainsi que de Saint-Donat dont l'église est démolie en 1770 pour cause de vétusté (elle était interdite depuis 1688).

1790, Besançon : Louis COTTIN est chantre de l'église (parfois dite collégiale, en réalité paroissiale) Saint-Paul. À partir de la fin de l'été 1790, il y côtoie Jean-François FRONTON, arrivé du lutrin paroissial d'Auxon-Dessus.

• À partir de l'année 1791, Louis COTTIN, tout comme Jean-François FRONTON, est mentionné comme chantre à l'église paroissiale Saint-Paul-Saint-Donat de Besançon, tout en figurant dans les nombreux documents administratifs relatifs aux secours accordés aux anciens employés des églises au titre d'ex-chantre ou sous-chantre de la ci-devant "collégiale" Saint-Paul de Besançon. On trouve trace du versement de sa pension de 150 livres par an à ce titre jusqu'en 1798.
• 4 juillet 1791, Besançon : Les deux hommes reçoivent chacun la somme de 49 livres 10 sols de prestation casuelle "qui leur est due par la retraite des sous chantres", pour leur service à l'église paroissiale Saint-Paul-Saint-Donat.
 
• 2 janvier 1792 et 6 mars 1792, Besançon : Ils reçoivent de nouveau des paiements pour leur service de chantre de Saint-Paul-Saint-Donat.

• 24 fructidor an IV [10 septembre 1796] et 18 fructidor an VI [4 septembre 1798], Besançon : Louis COTTIN reçoit toujours sa pension de 150 livres pour son ancien service de chantre à l'ex-'collégiale' Saint-Paul. Il demeure "rue Paul" n°54, c'est-à-dire à proximité immédiate de son ancienne église d'exercice.

• 8 brumaire an X (30 octobre 1801), Besançon : Lorsque son fils Claude-Joseph, devenu chapelier, se marie, Louis COTTIN "père du futur", est dit "Ex chantre, natif de Dannemarie, âgé de 68 ans", ce qui est parfaitement cohérent avec les informations antérieurement rassemblées.

• 18 germinal an X (8 avril 1802), Besançon : Les promesses de mariage entre sa fille, la citoyenne Jeanne-Élisabeth Cottin, née le 4 décembre 1776 à Besançon, et le citoyen François Royer, voiturier, disent à nouveau Louis COTTIN, "ex chantre demeurant en cette ville".

• 27 février 1809, Besançon : On établit l'acte de décès de Louis COTTIN, "chantre, époux de Françoise Dupont, pensionnaire de l'état, décédé le jour d'hier, âgé de 75 ans", à l'hôpital. En revanche, il est curieusement dit "né à Courlevant, Haut Rhin", sans que l'on sache d'où provient cette étrange confusion. La déclaration est effectuée par deux pensionnaires de l'hôpital qui sans doute connaissaient mal le défunt ou avaient mal compris ce qu'il disait.
La dénomination de "chantre" et non plus d'"ex-chantre" pourrait signifier – sans certitude – qu'il avait repris du service dans une église de la ville après le Concordat.

Mise à jour : 27 août 2021

Sources
F-Ad25/ L 1055/1 ; F-Ad25/ L 749 ; F-Ad25/ L765 ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Paul-St-Donat ; F-Am Besançon/ NMD Besançon

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