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CHAUVET, Charles (1727-1807)
État civil
NOM : CHAUVET     Prénom(s) : Charles     Sexe : M
Date(s) : 1727-9-5   / 1807-12-7 
Notes biographiques

La longue carrière de Charles CHAUVET est documentée pour partie par les registres paroissiaux du Maine-et-Loire qui ponctuent son ascension professionnelle. Puis "Vénérable et discret" Charles CHAUVET, premier maire-chapelain exerce plus de vingt ans au service de la cathédrale Saint-Pierre de Nantes, est impliqué dans les procédures entre bas chœur et chapitre. Viennent ensuite la rupture de 1790, l'exil vers l'Espagne et enfin la réhabilitation post-concordataire.

• 5 septembre 1727, Saumur [Maine-et-Loire] : Charles CHAUVET, fils de Charles maître boulanger et de demoiselle Renée Lamiche est porté sur les fonts de l'église paroissiale Notre-Dame de Nantilly, l'église principale de Saumur. Les textes précisent qu'elle est "matrice et plébéanne" et qu'elle dépend de l'abbaye de Saint-Florent. Si le parrain du petit Charles est un oncle Lamiche originaire de la paroisse voisine de Dampierre, la position de la marraine retient l'attention. Marthe Audinet est originaire de Loudun [Vienne actuelle], alors du diocèse d'Angers , épouse en secondes noces de Charles Chauvet de Gélis, avocat, conseiller du Roi au baillage de Loudun. Les deux patronymes "Chauvet" sont cependant à considérer comme homonymes.

*** Le début d'une carrière ecclésiastique en Anjou

• [1734-1744] : Les lieux et dates de formation du petit Charles posent question. L'étude des registres de Notre-Dame de Nantilly à Saumur a établi que l'effectif des quatre enfants de chœur était instable, leur formation succincte. Cette église étant exclue, reste à se tourner vers les collégiales alentour situées à une quarantaine de kilomètres : Sainte-Croix de Loudun [Vienne] semble avoir un effectif musical tout comme Saint-Léonard de Chemillé [Maine-et-Loire]. L'hypothèse de ce dernier chapitre -qui entretient des liens avec la cathédrale Saint-Maurice d'Angers- pourrait être retenue car il dispose d'un bas chœur structuré (Cf. Musefrem Maine-et-Loire). Autre alternative à envisager : la famille comptant un dénommé "Lamiche prêtre vicaire" exerçant à Saumur, Charles a pu être recommandé pour intégrer la psallette de la cathédrale angevine. Les hypothèses s'avèrent donc plurielles.

• 6 août 1750, Angers [Maine-et-Loire] : Charles CHAUVET, devenu "ecclésiastique de la paroisse de Saint-Nicolas de Saumur", assiste paroisse Saint-Maurice au remariage de son oncle Pierre Lamiche, marchand voiturier par eau et d'Anne Clavereau, angevine. Le curé de la paroisse de la cathédrale accepte que la cérémonie soit célébrée par le sieur Lamiche, "prêtre chapelain de Saumur". La famille Chauvet Lamiche fait le déplacement depuis le Saumurois forte de compter deux clercs dans ses rangs.

• [1758-1761], Chemillé [Maine-et-Loire] : Charles CHAUVET est au service de la collégiale Saint-Léonard de Chemillé pendant au moins trois années. Il s'agit d'un chapitre important (cf Musefrem Maine-et-Loire) dans une bourgade active des Mauges, à équidistance d'Angers et Saumur (une quarantaine de kilomètres). Les "psalteurs"-chantres de Saint-Léonard constituent un corps musical solide. Certains seront d'ailleurs recrutés à la collégiale Notre-Dame de Nantes. Il faudrait aussi citer l'organiste Jean-Clément POIDEVIN, futur titulaire de la tribune de Saint-Maurice et maître de musique. Sans conteste, c'est la collégiale hors Angers la plus importante.

• 15 novembre 1758, Chemillé : Le parcours professionnel de Charles CHAUVET se poursuit avec sa nomination à la Collégiale Saint-Léonard où il exerce dorénavant comme "sous-chantre". Le chapitre apprécie certainement ses services car sa sœur Jeanne Chauvet est autorisée à s'y marier avec Pierre Richard menuisier après avoir fourni les autorisations du curé de Saint-Pierre de Saumur. Il s'agit d'une marque d'attention car, à suivre les quelques feuillets de ce registre, les cérémonies y sont exceptionnelles. 

• 29 mai 1760, Chemillé : Lors de l'inhumation d'un dénommé Richard jardinier, Charles CHAUVET, "sous-chantre", est à nouveau cité ainsi que le prêtre R. Cesbron.

• 8 avril 1761, Chemillé : Charles CHAUVET est mentionné lors d'une autre sépulture, celle du chanoine Urbain Hervé. Son titre a évolué car il est  promu "diacre-sous-chantre", indiquant une ordination proche.

• [1762] : La date d'ordination de Charles CHAUVET, vraisemblablement en 1762 resterait à préciser.

• [1762- 1765?], Angers [Maine-et-Loire]  :  Charles CHAUVET a exercé à la cathédrale Saint-Maurice d'Angers ainsi qu'il le confirme dans un acte de mariage de 1763. Cette information n'est pas documentée.

• 12 octobre 1763, Les Rosiers-sur-Loire [Maine-et-Loire] : Un mariage réunit à nouveau la famille Chauvet avec Charles comme officiant. Il ne manque pas de signer en précisant "prêtre et grand-diacre de Saint-Maurice d'Angers". Son frère André, maître boulanger comme son père, convole avec Renée Cotreau, fille d'un marchand boulanger aubergiste. Ils sont entourés de leurs familles respectives.

*** Les années de maturité à Nantes, puis la rupture 1790 et l'exil en Espagne

• 1767-1788, Nantes [Loire-Atlantique] : Étudier les musiciens bénéficiers de l'église de Nantes impose en premier lieu de retracer le long procès ayant opposé le bas chœur aux chanoines entre 1767 et 1788. L'objet du litige porte sur la réorganisation de la musique par le chapitre qui, comme nombre de ses  confrères,  a les yeux rivés sur Paris. Il a conscience de l'importance de la musique qui contribue au prestige de son église. Deux démarches parallèles sont menées entre 1760-1770. D'une part, le chapitre marque sa volonté d'embellir la musique au chœur en multipliant les critères d'exigence ; d'autre part, il en organise le financement sans surcoût. Les chanoines prennent ainsi le parti de remanier ou supprimer des chapelles, dont les revenus sont mis en régie dans une "bourse commune" (1760).
Cette première réorganisation sème quelque trouble. Puis, en 1767, poursuivant sa stratégie, le chapitre unit deux sociétés dédiées aux bénéficiers à la mense capitulaire au lieu de les porter à la bourse. C’est le pas de trop qui met le feu aux poudres.
Le bas chœur des clercs, représenté par les maires chapelains, sous-chantres, diacre et sous-diacre, s'organise et porte l’affaire devant le Parlement de Bretagne à Rennes. L'affaire est initiée par un sous-chantre, le sieur Coeur de Roi qui dénonce "l'abus" du chapitre. MABILLE va en devenir le principal instigateur peu de temps après son arrivée.

- Concrètement, le bas chœur des clercs, représenté principalement par trois maires-chapelains MABILLE (désigné syndic), CHAUVET (premier maire-chapelain), et POIGNAND, le second sous-chantre GODÉ ainsi que le sous-diacre RIVIÈRE, "s'estimant spolié" fait front, s'organise et s'implique juridiquement. Le chapitre sera finalement débouté après des années de procédures.
 - Trois officiers restent en retrait : le maire-chapelain CHEVREUIL qui intervient ponctuellement à partir de 1786 tout comme le diacre BRIAND. Le sous-chantre et prêtre Jean François VASSAL, un tempérament effacé, est le seul bénéficier à ne pas se joindre à la procédure collective. Il se trouve en porte-à-faux, pris entre un chapitre reconnaissant et des alter ego mécontents.
Le "vénérable et discret" Charles CHAUVET, en premier maire-chapelain, est amené à plusieurs reprises à représenter ses confrères alors que l'instigateur et cheville ouvrière n'est autre qu'Urbain MABILLE, ex-maître de musique, destitué "à tort" par le chapitre.

• [1766], Nantes : Charles CHAUVET est reçu pour chanter la basse taille à la cathédrale Saint-Pierre de Nantes.
 
• 20 mai 1767, Nantes : Le chapitre nomme titulaire de la première maire-chapelle Charles CHAUVET, prêtre du diocèse d'Angers recruté pour chanter la basse taille.  Il succède à Briand HUE démissionnaire.  Ses appointements se montent à 700 lt par an, outre les gains et distribution de chœur. Sa rémunération inclut 300 lt en titre à condition de remplir toutes les charges de sa maire-chapelle selon l'usage de l'église de Nantes. CHAUVET est également tenu à des fonctions musicales : chanter au chœur tant "en plain-chant qu'à la psalmodie ou à la musique, chant sur le livre et faux-bourdon" à l'instar des autres "choristes" (chantres). Il a également à suppléer les absents, assurer les messes de ses sous-semaines ou encore celles de procession pour lesquelles il est rémunéré 15 sols chaque, etc.

• 9 janvier 1773, Nantes : Les officiers ecclésiastiques du bas chœur, à l'initiative de Charles CHAUVET, missionnent Louis Lambertais, huissier de la chambre des comptes de Bretagne afin de constater un manquement du chapitre concernant les messes de la société de Saint-Guillaume. La démarche vise certainement à motiver la procédure en cours. Le recteur de la paroisse Saint-Laurent interrogé ne peut que confirmer que le chapitre de la cathédrale a cessé les célébrations depuis environ huit ans. Il remarque cependant qu'un arrangement financier a été trouvé avec le chapitre depuis quelques mois.

• 18 avril 1783, Nantes : Jean François DECLERCQ, choriste (chantre) musicien laïc de l'église cathédrale est inhumé paroisse Saint-Pierre en présence du maire-chapelain CHAUVET et du prêtre sacriste CHÉRÉ. Les inhumations à Saint-Pierre sont habituellement réservées aux chanoines. C'est donc une distinction à l'égard de l'ex-choriste, qui fut aussi par intérim maître des enfants de chœur dans les années 1770.

• 13 mars 1785, Nantes : Lors du décès de Guillaume Siméon DELAVAUX, choriste musicien de l’Église cathédrale de Nantes, tout le clergé est présent lors de sa sépulture. L'officiant est le premier maire-chapelain, Charles CHAUVET.
• 7 mai 1785 :  Tout le clergé se réunit à nouveau lors de l'inhumation de Philibert GAUDION, choriste musicien de l’Église cathédrale de Nantes. CHAUVET, premier maire-chapelain, prêtre, préside à nouveau la cérémonie.

• 12 janvier 1786, Nantes : Les officiers du bas chœur adressent leur supplique au Parlement de Bretagne dans l'affaire ci-dessus citée. Cependant, leurs revendications vont au-delà du propos de la procédure car elles portent des récriminations salariales. Les maires-chapelains sont appointés 800 livres par an soit moins que le premier sous-chantre VASSAL (900 livres). Louis GODÉ omettant sa position de clerc tonsuré et second sous-chantre fait remarquer qu'il ne touche que 700 livres. La cause de leur tourment est donc le discret Jean François VASSAL, qui s'est abstenu de participer à l'action collective, et bénéficie de la confiance des chanoines. L'estocade ne sera pas la seule, dévoilant les tensions qui peuvent exister dans un groupe semblant par ailleurs homogène et solidaire.

• 11 juillet 1786-11 août 1788, Nantes : Jean François VASSAL, premier sous-chantre, s'abstient de participer à la nouvelle controverse juridique entre le chapitre et les officiers de chœur concernant une modification de préséance. Les plaignants, à savoir CHAUVET, MABILLE, POIGNAND, GODÉ et RIVIÈRE, s'opposent à ce que deux bedeaux soient interposés entre eux et les maire-chapelains lors des processions telles celles de la Fête-Dieu ou de l'Assomption. Les dissensions sont si exacerbées qu'ils considèrent toute modification d'organisation comme une volonté de "spoliation" de leurs droits.

• 10 avril 1787, Nantes : Le Parlement de Bretagne accuse réception de 17 lt U s 3 d concernant les frais d'amende pour la procédure interjetée par les officiers.

• 5 avril 1788, Nantes : Par décision du parlement de Bretagne, les chanoines de la cathédrale de Nantes sont déboutés et sommés de déposer au secrétariat du chapitre les revenus des biens dépendants des chapellenies, tout comme les comptes des dessertes de fondations des sociétés de Saint-Jean, Saint-Guillaume et la Trinité depuis 1767. Le chapitre cherche à se dérober à son obligation provoquant une nouvelle joute avec le bas chœur et convient de se soumettre en produisant les pièces comptables dues en juillet.

• 23 mars 1789 : Au moins onze prêtres de chœur sont réunis et signent le registre lors de l'inhumation de leur confrère Missire Jacques FOUCHER, décédé la veille paroisse Sainte-Croix. Il s'agit de Jean Joseph LE COUTEUX (doyen du chœur), DUMAINE, André VANDERVEKEN, Jean-Baptiste François GUYOT, Gilles DELAHAYE, Joseph PAVAGEAU, Brice LE PROVOST, Charles François JOURDAN, Charles CHAUVET et Joseph BRIANCEAU.

Les démarches successives de ces clercs semblent révéler, sous couvert de reconnaissance ou de préséance, une transformation radicale de la fonction : pris en étau entre chanoines et laïcs, leur statut privilégié de clercs chantant leur échappe progressivement, et ce, jusque dans la pratique de la musique : plain-chant ? musique figurée ?  Que souhaite-t-on entendre ? Qui écoute-t-on ?

En 1790, le corps de musique de la cathédrale Saint-Pierre, placé sous l’autorité du maître de musique Sigismond François Antoine CAPPA-LESCOT, est constitué de deux haute-contre Vincent Pierre GAUTIER et François Jude MÉRY, une haute-taille Joseph JOLY, deux basse-taille Henry François DOUVILLE, Vincent LA MARRE, trois basse-contre, Étienne François PICARD et Jean-Baptiste DONON et Jean Victor HUBERT dit HUBERT, deux serpents/basse-taille Jean GILLET, Pierre RAGUENEAU – ce dernier jouant également du basson. Deux musiciens symphonistes sont employés régulièrement par le chapitre, à savoir les sieurs Vincent Anne JULIEN dit Vincent Anne JULIEN dit JULIEN et Laurent MARIE. L’organiste Denis JOUBERT est quant à lui maître de sa tribune.
Quatre maires-chapelains étoffent le chant à savoir Urbain MABILLE, Charles CHAUVET, Pierre François CHEVREUIL et Jean Toussaint POIGNAND ainsi que deux sous-chantres Jean François VASSAL et Louis GODÉ. La psallette est composée de six enfants de chœur identifiés sur les huit qui dépendent du maître de musique aidé d’un maître de grammaire, le sieur Praud.

• 14 octobre 1790, Nantes : À la suite d'un courrier de Mgr de la Laurencie, Charles CHAUVET ex maire-chapelain de la cathédrale Saint-Pierre refuse de se soumettre au règlement du département sur l'exercice du culte. Il est par conséquent déchu de ses droits ainsi que Barthélémy BRIAND diacre et Jacques Joseph RIVIÈRE sous-diacre. Charles CHAUVET reçoit le paiement de son dernier quartier calculé au prorata de son temps de service, soit 204 lt 7 s 10 d. La même procédure sera suivie pour BRIAND et RIVIÈRE.

• 23 octobre 1790 : Par conséquent, MABILLE, POIGNAND et CHEVREUIL, tous trois ex maires-chapelains, sont autorisés à les remplacer.

• 12 janvier 1791, Nantes : Le Directoire considérant que Charles CHAUVET, Barthélémy BRIAND et Jacques Joseph RIVIÈRE ont cessé leurs fonctions depuis le 14 octobre 1790, leur verse leurs arriérés pour solde de tout compte. CHAUVET reçoit pour sa part 204 lt 7 s. 10 d.
• 4 février 1791 : La sépulture de Monsieur André VANDERVEKEN, prêtre du chœur de Saint-Denis, né et baptisé en la paroisse, rassemble plusieurs de ses confrères ecclésiastiques tels DELAHAYE, prêtre de chœur de St-Saturnin, GAULTIER, CURATTEAU même fonction à St-Denis, BARRAU, clerc tonsuré de St-Denis, CHAUVET maire chapelain de la cathédrale, LE COUTEUX et BRIANCEAU prêtres de chœur de Ste-Croix, Le Houssel et Pinel, prêtres habitués de Ste-Croix. Sont également présents le recteur de St-Jean Le Leuriau, celui de St-Denis Petit des Rochets ainsi que Réveillé de Beauregard vicaire. Ils sont présents à une cérémonie en hommage à VANDERVEKEN, tout en étant vraisemblablement conscients de la rupture qu'ils sont en train de vivre.

• 1792-1802, Bilbao [Espagne] : Selon Lallié (Le diocèse de Nantes pendant la Révolution...), le 12 septembre 1792, Charles CHAUVET fait partie du clergé exilé qui a rejoint Bilbao à bord du bateau Notre-Dame de Pitié. Il semble y demeurer plusieurs années.

*** La réhabilitation post-concordataire

• 4 juin 1802, Nantes : En se référant de nouveau à Alfred Lallié, Charles CHAUVET adhère au senatus consulte de floréal.

• 1803, Nantes : CHAUVET rejoint l'église concordataire. Il exerce comme diacre d'office à la cathédrale Saint-Pierre. Les informations concernant sa rémunération ont disparu dans l'incendie du 15 juin 1944. Certains musiciens de la ci-devant cathédrale ont été repris par le chapitre tels DONON et PICARD.

• 8 décembre 1807, Nantes : André Charles Chauvet marchand boisselier déclare le décès de son oncle Charles CHAUVET, prêtre pensionnaire de l'État, 80 ans, né en la paroisse de Saint-Nicolas alors qu'il s'agit de Notre-Dame de Nantilly à Saumur. Il est décédé en sa demeure rue de Fénelon. Le second déclarant, un marchand nommé Pierre Gary signera seul l'acte car André Charles Chauvet est infirme et ne le peut.

Mise à jour : 22 novembre 2021

Sources
A. Lallié, Le Diocèse de Nantes..., 1893 ; C. Mellinet, De la musique à Nantes..., 1837 ; F-Ad44/ 36 J 26 ; F-Ad44/ BMS Nantes, St-Clément ; F-Ad44/ BMS Nantes, St-Denis ; F-Ad44/ BMS Nantes, St-Pierre ; F-Ad44/ BMS Nantes, Ste-Croix ; F-Ad44/ G 189 ; F-Ad44/ G 190 ; F-Ad44/ L 1046 ; F-Ad44/ L 43 ; F-Ad44/ NMD Nantes ; F-Ad44/ Q 555 ; F-Ad49/ BMS Angers, St-Maurice ; F-Ad49/ BMS Chemillé ; F-Ad49/ BMS Les Rosiers-sur-Loire ; F-Ad49/ BMS Saumur, N-D Nantilly

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