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Pour citer Muséfrem
CHABAUD, Jean Pierre (1751-1831)
Autre(s) forme(s) du nom : CHABAUT
CHABEAUD
CHABOT
Date(s) : 1751-6-2 / 1831-7-17
À la fois maître d'école et organiste, Jean-Pierre CHABAUD occupe la tribune de plusieurs églises secondaires des Pyrénées avant de s'établir quelques années avant la Révolution à Aiguillon [dans le Lot-et-Garonne actuel]. Les efforts musicaux de cette petite localité à mi-chemin entre Marmande et Agen sont soutenus par le Duc d'Aiguillon, ancien ministre de Louis XV proche de Madame du Barry, qui s'est retiré sur ses terres à la suite de sa disgrâce lors de l'avènement de Louis XVI. Jean-Pierre CHABAUD entre à son service et devient l'organiste de la paroisse, fonction qu'il exerce longtemps encore après la Révolution.
• 2 juin 1751, Mirepoix [Ariège] : Jean-Pierre CHABAUD voit le jour dans la paroisse Saint-Maurice. Il est le fils de Jacques, cordier, et d’Élisabeth Jalabert. Il est porté le même jour sur les fonts par un étudiant. Son cousin germain est Jacques Maurice CHABAUD.
• 27 septembre 1771, Samatan [Gers] : Un sieur CHABAUD est choisi par les consuls de cette petite paroisse voisine de Lombez comme régent et latiniste. Il occupe un logement de fonction non meublé et il s'engage en plus à toucher l'orgue de la communauté. Le salaire prévu pour ce double emploi est de 300 livres. S'il s'agit de Jean-Pierre CHABAUD, son passage à Samatan correspond sans doute à l'un de ses premiers postes mais reste très bref car dès le 24 juin 1772 un nouvel organiste est recruté.
• 8 mars 1777, Bayonne [Pyrénées-Atlantiques] : Il épouse Marie Durquet. L'acte de mariage ne précise pas son métier, mais la présence de Jean DETCHEMENDY comme son procureur constitué ainsi que celle de Jean-Baptiste SAINT-CRICQ et Jean-Baptiste DAURANSAN, tous les trois chantres à la cathédrale, laisse penser qu'il fait lui aussi partie du corps de musique de cette église, à moins que ce ne soit à Nay, dans le diocèse de Lescar, qu'il exerce ses talents car un ban de son mariage y a été publié. Son père, toujours en vie, est quant à lui désormais dit négociant
• 3 juillet 1779, Bagnères-de-Bigorre [Hautes-Pyrénées] : Son épouse met au monde un garçon qui décède le jour-même. Le vicaire qui rédige l'acte de sépulture précise que Jean-Pierre CHABAUD est organiste et prend la peine de souligner qu'il est natif de Mirepoix. Son arrivée à Bagnères est donc sans doute toute récente. On relève par ailleurs la présence de l'horloger Jean-Bernard Mora comme témoin à l'inhumation de cet enfant mort-né qui est chargé de l'entretien de l'orgue de la collégiale Saint-Vincent et qui se trouve être le père de l'organiste Catherine MORA.
• 1780 - 30 juin 1781, Bagnères-de-Bigorre : Il exerce la fonction de "régent écrivain" pour laquelle les consuls lui versent 300 livres par an.
• 1785, Aiguillon [Lot-et-Garonne] : Son nom figure parmi plusieurs appointés dans un état des revenus et des dépenses du duché d'Aiguillon et il touche cette année-là 800 livres.
• 1790, Aiguillon : Selon toute vraisemblance, Jean-Pierre CHABAUD, "organiste-musicien du duc d'Aiguillon", tient l'orgue de la paroisse.
• 1804, Aiguillon : Il fonde un petit pensionnat composé d'une quinzaine d'internes auxquels il associe quelques externes. Son établissement se tient dans le château de la ville, mais il périclite en 1815.
• 1er mars 1820, Aiguillon : Marie Durquet s’éteint à l'âge de soixante-quinze ans. Son acte de décès indique que le couple résidait au château et Jean-Pierre CHABAUD est toujours dit organiste.
• 30 janvier 1822, Aiguillon : Il épouse en secondes noces Catherine Vidal qui est originaire de Tournecoupe [Gers]
• 17 juillet 1831, Aiguillon : Jean-Pierre CHABAUD, musicien, rend son dernier souffle. Il était âgé de quatre-vingts ans et vivait toujours au château avec sa nouvelle épouse.
Mise à jour : 30 octobre 2019