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CAZETE, Jean-Baptiste (1782-1824 av.)
État civil
NOM : CAZETE     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : CARETTE
CARETE
CARRETE
Date(s) : 1782  / 1824 av.
Notes biographiques

La carrière de Jean-Baptiste CAZETE, organiste, est encore très mal éclairée : seules ses fonctions de maître de musique de la maison d'éducation de Lévignac nous sont parvenues, sans que l'on connaisse ni son passé, ni son devenir après la Révolution.

• [avant 1782] : Jean-Baptiste CAZETE épouse Anne Bonnery.

• [avant 1788], Lévignac [Haute-Garonne] : Jean-Baptiste CAZETE devient maître de musique de la maison d'éducation des Dames noires.

• 27 février 1789, Lévignac : Angélique Brigitte, âgée de 7 ans et demi, fille de Jean-Baptiste CAZETE, décède.

1790, Lévignac : Jean-Baptiste CAZETE est toujours maître de musique de la maison d'éducation de Lévignac. Il reçoit pour cela des honoraires de 1 600 livres annuelles. On lui rembourse au cours de l'année une somme de 36 livres "pour achat de deux solfèges italiens", une autre de 30 livres "pour de la musique achetée par lui pour les pensionnaires", et enfin 19 livres 16 sols "pour du papier réglé qu’il avait fourni pour l’usage de la maison". La même année, un autre maître de musique, le sieur BRUNET, est remboursé de 18 livres "pour deux méthodes de Rollet", le sieur GILODES, "maître de clavessin", obtient 60 livres "pour de la musique achetée pour les pensionnaires" puis 79 livres 16 sols "pour plusieurs pièces de musiques qu’il avait achetées", tandis que 136 livres 10 sols vont au Sieur Compardon "pour le prix d’un piano-forte par lui vendu à la maison". En dernier lieu, 24 livres sont payées au Sieur Francesco, marchand de musique, "pour le prix de quelques pièces achetées". On voit l'importance des frais consacrés à l'éducation musicale des jeunes filles éduquées à Lévignac... S'y ajoute naturellement un maître à danser, le sieur Nicoliny [ou NICOLINI].

• 17 janvier 1791 : Jean-Baptiste CAZETE se déclare malade, infirme et fournit des certificats médicaux afin de faire réduire le montant de sa contribution patriotique. Cette contribution est en effet réduite à 36 livres.
•  Juin 1791 : Jean-Baptiste CAZETE réclame ses appointements, et le Directoire accepte de lui faire verser 400 livres.

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• 7 avril 1824, Lévignac : Anne Bonnery décède ; l’acte de décès précise qu’elle est alors veuve de Jean-Baptiste CAZETE.

Mise à jour : 11 janvier 2018

Sources
F-Ad31/ 4 E 1100 ; F-Ad31/ L 4247 ; F-Ad31/ L 4248 ; F-AmToulouse/ 5 S 80

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