BRANCHE, Pierre, à Beauvais (1725-1807)

Pierre BRANCHE (1725-1807), né à Saint-Germain-en-Laye [Yvelines] dans une famille de musiciens, vit à Beauvais [Oise] de la fin du règne de Louis XV au début de la République. Maître de danse et de violon apprécié, il participe aux grandes cérémonies organisées à la cathédrale et donne des leçons à l'enfant de chœur PRESTAT. Il s'installe ensuite à Paris, où il enseigne la musique.

• 11 mars 1725 : Pierre Jacques BRANCHE naît à Saint-Germain-en-Laye [Yvelines]. Il est le fils de Nicolas BRANCHE, ménétrier, domicilié rue de la Salle, et de Jeanne Goualez sa femme. Le parrain, Pierre Robadet, est maître d'hôtel chez M. Pajot.

• 19 juillet 1770, Beauvais : Le corps de Madeleine Chassier, épouse de Pierre BRANCHE, maître de danse, décédée la veille en cette paroisse à l'âge de 32 ans, a été transporté de l'église Saint-Sauveur en celle des jacobins pour y être inhumé.

• 26 novembre 1772, Beauvais : Pierre BRANCHE, veuf de Madeleine-Louise Chassier, "de la paroisse Saint-Sauveur", épouse Marie Josèphe Victoire Sougit, fille majeure d'Antoine Sougit, employé dans les fermes du roi, et de feue Madeleine Favier, de la paroisse Saint-Étienne (le mariage a lieu dans cette église). Sont présents, du côté du mari, Jean Lebon, maître de pension, Antoine Cabanel, chirurgien-dentiste, et son beau-frère Adrien Pérot, marchand fripier à Saint-Germain-en-Laye [Yvelines].

• 29 janvier 1777, Beauvais : Est baptisé Pierre Joseph BRANCHE (qui deviendra lui aussi musicien), fils de Pierre BRANCHE et de Marie Josèphe Victoire Sugit, présenté sur les fonts baptismaux par Jean-Baptiste Louis Joseph BRETHON-DUMOULIN.

• 30 juin 1785, Beauvais : BRANCHE, "premier violon" (Pierre, probablement), reçoit 60 livres, tandis que BRANCHE "alto" (Charles, son frère ?) et BRANCHE "de Gisors" (probablement Antoine, un cousin) touchent chacun 12 livres pour avoir participé à la musique de la fête de saint Pierre à la cathédrale. Ils font tous les trois partie des musiciens externes "non mandés" que le chapitre rétribue cependant.

• 6 avril 1789, Beauvais : M. BRANCHE, maître de violon à Beauvais, reçoit 48 livres du chapitre cathédral de l'église de Beauvais "pour douze mois de leçons au jeune PRESTAT, l'un des enfants de chœur dont le chapitre a bien voulu favoriser l'inclination pour cette espèce d'instrument et l'aider à s'y former".
• 30 juin 1789, Beauvais : Le receveur général du chapitre verse 150 livres au maître de musique par forme de gratification, plus 60 livres à délivrer à M. BRANCHE père, maître de violon, 6 livres à son fils et 60 à M. DUMOULIN, aussi maître de violon, "par forme d'honoraires pour leur présence aux grandes symphonies pendant l'année" (cette distinction entre le père et le fils a permis d'attribuer des prénoms à l'un et à l'autre).

• Avril 1790, Beauvais : Comme l'année précédente, BRANCHE, maître de violon, touche 48 livres pour l'année de leçons du jeune PRESTAT (avril 1789-mars 1790).

• 31 mai 1793, Paris : Pierre BRANCHE, musicien, 62 ans, reçoit une carte de sûreté en même temps que son fils Pierre Joseph BRANCHE. Tous deux résident depuis le début de l'année dans la capitale (2, rue Phélippeaux) après avoir séjourné à Saint-Germain-en-Laye.

• 7 mars 1803, Autun [Saône-et-Loire] : Lors du mariage de son fils Pierre Joseph, Pierre BRANCHE, toujours vivant, est professeur de musique à Paris.

• 23 septembre 1807, Montrouge [Hauts-de-Seine] : Pierre BRANCHE, sans profession, veuf de Marie Victoire Sougit, décède en la maison de retraite de la commune.

Mise à jour : 4 juillet 2021