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BOURGEOIS, Nicolas, à Creil (1721-1798)
Complément de nom : à Creil
Date(s) : 1721-9-6 / 1798-12-20
Nicolas BOURGEOIS (1721-1798), un modeste manouvrier de Creil [Oise], exerce les fonctions de chantre pour le compte du chapitre de Saint-Évremond, en la même ville, durant une cinquantaine d'années. Il obtient une petite pension de retraite en 1793.
• 6 septembre 1721, Creil [Oise] : Nicolas BOURGEOIS, fils de Nicolas Bourgeois et de Jeanne Chevard est baptisé en la paroisse Saint-Médard.
• [vers 1740], Creil : Nicolas BOURGEOIS entre au service de la collégiale Saint-Évremond comme chantre.
• 14 février 1773, Creil : Le corps de Marie Anne Seraine, décédée la veille à l'âge de 52 ans, femme de Nicolas BOURGEOIS, manouvrier, a été inhumé au cimetière en présence de son mari et de Simon Jérôme Bréhamel, son beau-frère.
• 20 avril 1773, Creil : Nicolas BOURGEOIS, chantre du chapitre de Saint-Évremond, veuf de Marie Anne Seraine, se remarie avec Charlotte Antoinette Berge, fille majeure de Charles Berge, tailleur d'habits de la paroisse Saint-Maximin, en ce diocèse, et de défunte Charlotte Delisle, demeurant à Creil.
• 1790, Creil : Nicolas BOURGEOIS exerce comme premier chantre de la collégiale Saint-Évremond depuis environ 50 ans. Il affirme n'avoir pas exercé d'autre métier (ce qui est contestable). Il est âgé de 69 ans et se déclare infirme. Ses gages s'élevaient à 112 livres par an.
• [1791] : Nicolas BOURGEOIS fait une première démarche pour obtenir une pension.
• 13 décembre 1791, Creil : Les officiers municipaux attestent de la véracité des informations données par Nicolas BOURGEOIS pour appuyer sa demande.
• [vers 1793] : Nicolas BOURGEOIS expose dans un mémoire qu'il est âgé de 72 ans et qu'il a été attaché pendant 50 ans environ au ci-devant chapitre de Saint-Évremond de Creil en qualité de chantre. En conséquence, il demande une pension conformément à la loi du premier juillet 1792.
• 27 juin 1793, Senlis : Le directoire du District estime qu'il y a lieu de lui accorder une pension de 112 livres à compter du premier janvier 1791.
• 15 juillet 1793, Beauvais : Le directoire du Département de l'Oise arrête que le citoyen BOURGEOIS, âgé de 73 ans, a 50 ans de service ; en qualité de chantre du chapitre de Saint-Évremond de Creil, il jouissait d'un traitement de 112 livres ; par conséquent, il doit bénéficier de l'art. 3 de la loi qui accorde aux chantres, etc. âgés de plus de 60 ans et ayant 50 ans de service la totalité de leurs gages en guise de pension de retraite, sans que la somme ne puisse excéder 400 livres. Il touchera donc une pension de 112 livres qui lui sera payée par le receveur du District par quartier à compter du premier janvier 1791.
• 26 février 1795 (8 ventôse an III), Creil : Nicolas BOURGEOIS déclare aux officiers municipaux ne rien percevoir d'autre que la pension qui lui a été accordée. Il réside toujours sur le territoire de la commune.
• 30 frimaire an VII (20 décembre 1798), Creil : Nicolas BOURGEOIS, manouvrier, décède à son domicile à l'âge de 77 ans.
Mise à jour : 31 octobre 2018