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BOULANGER, François, à Bourges (1739-1797)

BOULANGER, François, à Bourges (1739-1797)

État civil
NOM : BOULANGER     Prénom(s) : François     Sexe : M
Complément de nom : à Bourges
Date(s) : 1739-12-27   / 1797-3-6
Notes biographiques

François BOULANGER exerce le métier de cordonnier à Bourges [Cher], comme son père et son frère Jean BOULANGER. La fratrie est au service de la paroisse Saint-Pierre-le-Marché, Jean est chantre, François marguillier, et ponctuellement chantre. Il est toujours en activité en 1792, puis poursuit son métier originel, qu'il n'a sans doute jamais abandonné.

•  27 décembre 1739, Bourges [Cher] : François BOULANGER est baptisé en la paroisse Saint-Pierre-le-Marché, qu'il ne quittera plus. Il est fils de François Boulanger et Catherine Duchalais. Son père exerce le métier de cordonnier, son parrain celui de "marchand de chevaux", et sa marraine est l'épouse d'un notaire.

• 9 janvier 1762, Bourges : François BOULANGER, "cordonnier", âgé de 22 ans, épouse Marie Miron en la paroisse Saint-Pierre-le-Marché.

• 20 juin 1779, Bourges : Jean BOULANGER et François BOULANGER, chantres de l'église de Saint-Pierre-le-Marché, et Louis VINCENT [VINÇON], chantre de l'église de Saint-Ambroix, signent comme témoins dans un acte de la paroisse Saint-Ambroix.

• De 1779 environ à 1792 [donc en 1790], Bourges : François BOULANGER est au service du culte en la paroisse Saint-Pierre-le-Marché, comme chantre et marguillier. La fabrique rémunère également son frère, Jean BOULANGER, comme chantre, un clerc tonsuré Louis DELOINCE qui en tant que "choriste habitué" reçoit chaque année 120 livres, 24 boisseaux de froment et environ 30 livres "tant pour l’office du Saint-Sacrement que pour le Casuel", et enfin un serpent, Louis PAUTRÉ, par ailleurs vicaire de résidence à Saint-Ursin, qui reçoit ici 60 livres / an.

• 10 mars 1792, Bourges : "MM. BOULANGER, chantres et marguillier" assistent à une sépulture en la paroisse Saint-Pierre-le-Marché. Il faut vraisemblablement déduire de cette mention que François BOULANGER cumule l'état de chantre avec celui de marguillier, sous lequel on le rencontre le plus fréquemment dans les actes.

• 6 mars 1797, Bourges : François BOULANGER, "cordonnier", âgé de 57 ans, époux de Marie Miron, décède en sa maison rue Mirbeau. Le décès est déclaré par son frère Jean BOULANGER, "cordonnier rue trompette".

Mise à jour : 9 août 2020

Sources
F-Ad18/ 3 E 0067  ; F-Ad18/ BMS Bourges, Saint-Pierre-le-Marché ; F-Ad18/ NMD Bourges

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