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Pour citer Muséfrem
BONNADIER, Michel (1778-1856)
Autre(s) forme(s) du nom : BONNADIER
BONADIER
BONNADIÉ
Date(s) : 1778-3-25 / 1856-11-14
Michel BONNADIER, fils de menuisier, passe quelques années au sein du chapitre collégial St-Martial de Limoges comme enfant de chœur, puis la Révolution éclate et met fin à ses apprentissages musicaux. Nous le retrouvons plus tard marié, père de famille exerçant le métier de confiseur. Il est l'un des rares ex-enfants de chœur de St-Martial dont nous sommes parvenus à retracer le parcours ultérieur.
• 25 mars 1778, Limoges : Né le même jour sur la paroisse Saint-Pierre-de-Queyroix, Michel BONNADIER est baptisé à St-Étienne, il est le fils de Martial Bonnadier menuisier et de Marguerite Grellet. Le parrain et la marraine ont tous deux signé l'acte paroissial.
• [1782], Limoges : Sa date précise d'admission à la maîtrise de la collégiale Saint-Martial comme enfant de chœur reste inconnue, mais grâce à une attestation du maître de musique en 1790, qui donne le nombre d'années de service de chaque enfant de chœur, on sait que c'est vers 1782 que Michel BONNADIER est devenu enfant de chœur. Cela paraît étrangement précoce... Le même document le donne comme né en 1776, ce qui lui donnerait six ans, âge plus conforme à une entrée à la maîtrise.
• 1790, Limoges : Michel BONNADIER est toujours enfant de chœur à la collégiale Saint-Martial de Limoges. Il est l'aîné des cinq autres garçons de la maîtrise qui sont : Jean-Baptiste PICHET, Laurent CHARBONNET, Jean-Baptiste VILARD, Martial DESBORDES et Baltazar BONNEAU. Le jeune garçon travaille sous la houlette du maître de psallette Pierre Dominique LONDEIX. Il côtoie également Marie-Valérie [alias Françoise] LONDEIX, sœur du maître de psallette et organiste, les deux frères BONNETAUD, l'aîné et le cadet, et enfin, HARRAULT et LAPLAUD, tous quatre musiciens.
• 13 février 1790 : Martial Bonnadier, son père, "transmet une pétition pour obtenir du secours pour son fils, placé comme enfant de chœur à la collégiale".
• 1791 : BONNADIER et ses camarades enfants de chœur adressent avec les autres musiciens de la Haute-Vienne une demande de secours au directoire du département qui accorde à chacun d'eux une gratification de 120 livres pour apprendre un métier. Ils disposent également de leurs linges, meubles et hardes.
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• 18 novembre 1807, Janailhac [Haute-Vienne] : Dans cette petite commune située à environ cinq heures de marche de Limoges, Michel BONNADIER épouse Marie Mandavy. Son père Martial est décédé, sa mère assiste à la noce, auprès de nombreux témoins qui signent tous l'acte de mariage, à l'exception de la mère de l'épouse qui ne sait le faire. La publication des bans de mariage a été effectuée à Janailhac et à Limoges, où vit le marié. Le métier de ce dernier n'est pas précisé ici.
• 14 mars 1810 : Charles-Michel naît de l'union BONNADIER/Mandavy, seule naissance à notre connaissance.
• 20 janvier 1820, Limoges : Les deux époux demeurent à Limoges, rue des Taules. Marie Mandavy, épouse du Michel BONNADIER, demande une séparation des biens devant la justice. Son époux exerce le métier de confiseur. Est-ce le métier qu'il avait appris au sortir de la maîtrise avec l'argent accordé par le directoire de la Haute-Vienne ?
• 14 novembre 1856, Limoges : BONNADIER est veuf, c'est à l'âge de 79 ans qu'il s'éteint, il vivait au 88 rue des Combes à Limoges. Sa dernière fonction fut celle de "commis à l'accadémie" [sic]. Celle-ci a existé pendant la première partie du XIXe siècle, mais fut supprimée en octobre 1848.
Mise à jour : 15 octobre 2018