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Pour citer Muséfrem
BEAUMARIÉ, François Georges (1770-1834)
Autre(s) forme(s) du nom : BAUMARIÉ
Georges
Date(s) : 1770-4-22 / 1834-6-4
François-Georges BEAUMARIÉ est enfant de chœur à la cathédrale de Bourges à la veille de la Révolution. Bien qu'il y ait suivi un cursus complet, il ne devient pas musicien : il exerce ensuite la profession de négociant en bois à Orléans.
• 22 avril 1770, Sully-sur-Loire [Loiret] : François-Georges BEAUMARIÉ naît paroisse Saint-Germain, fils de Jacques Beaumarié, tisserand, et d'Angélique Guillaume.
• 28 février 1777, Sully-sur-Loire : Sa mère Angélique Guillaume meurt en couches, en donnant le jour à des jumeaux dont l'un, Pierre, sera ultérieurement enfant de chœur à la collégiale Saint-Ythier de leur ville natale.
• 9 janvier 1778, Bourges [Cher] : Le nom de François-Georges BEAUMARIÉ apparaît pour la première fois dans la liste des "pueri" dressée lors du chapitre général de la cathédrale. Il a donc été reçu au cours du semestre précédent. Il pourrait avoir succédé à Innocent DEMAHY, sorti des aubes fin juin 1777. Le maître de musique est alors Joseph-Pierre TISSIER. Par quel biais, par quel réseau, son père tisserand a-t-il pu le faire recevoir à la psallette cathédrale ? Il y a 80 km en droite ligne de Sully à Bourges, et l'on change de diocèse (Sully est dans celui d'Orléans).
• Janvier 1789, Bourges : Georges BEAUMARIÉ figure en tête de la liste des enfants de chœur de la cathédrale Saint-Étienne. Il est suivi de Claude JACQUET et Pierre PERROT. Leur maître de musique est Louis GUILLAUME.
• [Fin 1789], Bourges : Georges BEAUMARIÉ, ayant accompli ses douze années de service en tant qu'enfant de chœur, sort de la psallette. La date de sa sortie reste à préciser.
• Septembre 1790, Bourges : Au moment de la suppression des chapitres, Georges BEAUMARIÉ n'est plus enfant de chœur de la cathédrale. L'aîné de la psallette est maintenant Claude JACQUET, âgé de 17 ans, toujours suivi de Pierre PERROT, âgé de 16 ans. On ne dispose pas (actuellement) d'information sur ce qu'est alors devenu le jeune homme.
• 20 pluviôse an VII [8 février 1799], Sully-sur-Loire : François-Georges BEAUMARIÉ épouse Magdelaine-Élisabeth-Julie Burgerin. Sa profession n'est pas mentionnée dans l'acte.
• 19 germinal an XII (9 avril 1804), Orléans : Georges BEAUMARIÉ, 34 ans, est marchand de bois et demeure 18 rue du Bourdon Blanc à Orléans, lorsqu'il est témoin au mariage de son jeune frère Pierre, lui aussi marchand de bois, et "domicilié en cette ville d'Orléans, rue du Bourdon Blanc n°18", avec une jeune Beauceronne "propriétaire", Marie-Henriette Legendre. Un autre frère Beaumarié est présent : Jacques-Joseph, 36 ans, devenu tisserand à Sully-sur-Loire comme l'était leur père. On peut faire l'hypothèse que leur éducation maîtrisienne, si elle ne leur a pas ouvert la voie d'une carrière musicale, a du moins permis aux deux frères d'échapper au déterminisme social. Solidement instruits, ils ont su monter un négoce et le faire perdurer.
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• 4 juin 1834, Orléans (Loiret) : François-Georges BEAUMARIÉ, veuf, décède à l'âge de 64 ans. Il est "négociant" et demeure 13 rue du Bourdon blanc.
Mise à jour : 20 juillet 2020