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BAUWENS, Jean Joseph (ca 1760-1796)
État civil
NOM : BAUWENS     Prénom(s) : Jean Joseph     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BOWENS
BAVOUIN
BAWENS
BAWOENS
BAWOUENS
Date(s) : 1760 ca  / 1796-9-1 
Notes biographiques

Originaire de Bruges, Jean Joseph BAUWENS, basse-taille, a débuté sa carrière en province (Bourges puis Châlons-sur-Marne) avant de se fixer à Paris. Parlant mal le français, peu familier des us et coutumes locales en matière de chant, le jeune homme a semble-t-il eu du mal à s'adapter à son nouvel environnement. Il fait cependant suffisamment bonne impression aux chanoines de la cathédrale Notre-Dame pour qu'ils prennent le parti de l'engager le jour du serment du Jeu de Paume. Il meurt prématurément sous le Directoire.

• [vers 1760], Bruges, Flandre : Joseph Joseph BAUWENS vient au monde. Il est le fils de François et de Thérèse Wogghe.

• 6 août 1781, Bourges : Joseph Joseph BAUWENS ("Bawoens") est reçu jusqu’à la fête de Notre-Dame de septembre, comme gagiste en qualité de taille à la cathédrale, à 9 livres par semaine.

• 1782, Bourges : Le nom de Joseph BAUWENS figure dans la liste des "vicaires accordati" dressée à l'occasion du chapitre général de la cathédrale. Il en est de même en janvier 1783.
• 12 septembre 1782, Bourges : "Payé 15 lt au Sr BAWOUENS l’un des chantres de notre église pour secours extraordinaires que nous lui accordons pour cette fois seulement et sans tirer à conséquence".

• 30 mai 1783, Châlons-en-Champagne [Marne] : Un certain Joseph "François" BAUWENS est reçu, à l'essai, musicien basse-taille, par le chapitre de la cathédrale Saint-Étienne. Le musicien, âgé d'une vingtaine d'années, est dit natif de Bruges en Flandre. Lorsqu'il sollicite le poste de Châlons, il arrive de Bourges où le chapitre cathédral l'a employé dix mois durant (en 1781 et 1782) comme basse-taille. Le chapitre qui l'a auditionné et a apprécié sa voix, le prend pour une période probatoire d'un mois, à raison de 10 livres par semaine. Mais il devra se procurer auprès de ces Messieurs de Bourges, les attestations habituelles.

• 6 août 1783, Châlons : Le chapitre châlonnais décide de congédier le jeune musicien, mais deux jours plus tard accepte de lui accorde un délai supplémentaire de trois mois. Le 31 octobre suivant, le chapitre décide d'écrire lui-même à Bourges afin d'obtenir enfin les certificats de religion, mœurs et conduite du jeune homme qui "parle assez peu correctement le françois". Les attestations lui parviennent à l'automne et sont satisfaisantes. BAUWENS est toujours en poste en mai 1785.

• 1785, Versailles : Un musicien nommé BAUWENS vient de Verdun pour le concours d'entrée à la Musique du roi, sans succès. Est-ce bien le même homme ? A-t-il obtenu une place à la cathédrale de Verdun ?

• 20 juin 1789, Paris : Joseph Jean BAUWENS, laïc, originaire du diocèse de Bruges, est reçu machicot [musicien] de la cathédrale Notre-Dame à condition d'apprendre le chant sur le livre (le contrepoint) avant le mois de février de l'année prochaine ; il sera alors examiné par le chantre.

• 1790, Paris : Joseph Jean BAUWENS, musicien de Notre-Dame, demeurant au cloître du même nom, prête serment à la Constitution civile du clergé, bien que laïc. Il fait partie des citoyens actifs de la section de Notre-Dame.

• 7 janvier 1791, Paris : Avec onze autre musiciens de Notre-Dame, il renouvelle son serment à la Constitution civile du clergé et désavoue la déclaration du chapitre de la cathédrale critiquant cette même Constitution.

• 24 septembre 1792, Paris : Une opposition au paiement des gages du citoyen BAUWENS, basse-taille [et] musicien de l'église métropolitaine, est formée par le sieur TATON, doyen des chantres de Saint-Eustache.

• 22 mai 1793, Paris : Joseph Jean BAUWENS se marie avec Marguerite Mathieu.

• 1er septembre 1796, Paris : Joseph BAUWENS, musicien, décède à l'hospice du Roule des suites d'une longue maladie.

• 15 mars 1808, Paris : Un inventaire après décès est dressé plus de onze ans après sa mort à la requête de sa veuve Marguerite Mathieu, marchande de légumes, fille d'un serrurier de Dijon, qui se remarie le jour même avec un garçon pâtissier. Elle s'était mariée avec BAUWENS sans contrat suivant les dispositions de la coutume de Paris. Leur fille Joséphine Nicole Marguerite Bauwens est toujours en vie en 1808.

Mise à jour : 23 juillet 2021

Sources
Delarc, L'Église de Paris pendant la Révolution française ; F-Ad18/ 8 G 208 ; F-Ad51/ G 728 ; F-An/ BI/11 ; F-An/ F19/864 ; F-An/ LL 232/41/2 ; F-An/ MC/ET/XCV/462 ; F-An/ O/1/3069, n°214 ; Gallica ; Procès-verbal de l’Assemblée nationale ; Site Filae.com

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