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Pour citer Muséfrem
BAÏSSAC, Jean-Baptiste, dit LABRUGUIÈRE (1724-1792)
Complément de nom : dit LABRUGUIÈRE
Autre(s) forme(s) du nom : BAÏSAC
BAISSAC
BAYSSAC
BESSE
BESSAC
BEYSSAC
LABRAGIÈRE
LABRIÈRE
LABRUYÈRE
LABRUGUÈRE
Date(s) : 1724-9-1 / 1792-1-1
Compagnon du célèbre facteur DOM BEDOS de CELLES, Jean-Baptiste BAÏSSAC dit LABRUGUIÈRE fut un organier de la seconde moitié du XVIIIe siècle dont les nombreux travaux le conduisirent sur les routes de Guyenne et de Gascogne pendant plus de vingt ans avant de se fixer à Bordeaux à la fin de sa vie.
• 1er septembre 1724, Labruguière [Tarn] : Jean-Baptiste BAÏSSAC naît du mariage de Jean Baïssac menuisier avec Catherine Barinier [ou Barignier, Barigné] dans cette petite ville voisine de Castres, appartenant au diocèse de Lavaur. Il est baptisé le lendemain en l'église Saint-Thrys. Il reçoit alors simplement le prénom de son père, mais les sources postérieures le désigneront le plus souvent sous le prénom composé de "Jean-Baptiste". Devenu adulte, il ajoutera à son patronyme le nom de sa ville de naissance qui sera parfois déformé en "Labruyère" ou d'autres orthographes plus ou moins proches.
• 1744-1748, Bordeaux [Gironde]: Dom François BEDOS de CELLES construit pour les moines de l'abbaye bénédictine de Sainte-Croix un nouvel orgue. C'est sans doute au cours de ces années que le jeune Jean-Baptiste BAÏSSAC fait sa connaissance et devient l'un de ses collaborateurs.
• 3 mars 1754, Bordeaux : Jean-Baptiste BAÏSSAC devient le parrain d'un fils du facteur d'orgue Pierre COËTTE DESCHAMPS. Il appose sa signature "J Baissac" au bas de l'acte de baptême.
• [Vers 1755], La Sauve-Majeure [Gironde] : Il collabore aux côtés de François AUSTRUY sur le chantier de l'orgue de l'abbaye mauriste de cette localité de l'Entre-deux-Mers que pilote toujours DOM BEDOS de CELLES.
• [Vers 1758], Saint-Sever [Landes] : DOM BEDOS restaure l'orgue des bénédictins. Jean-Baptiste BAÏSSAC l'accompagne à nouveau.
• 17 août 1759, Aire-sur-l'Adour [Landes] : Jean-Baptiste BAÏSSAC figure parmi les témoins du baptême d'un fils de François AUSTRUY. Il signe l'acte "J Labruguière". Depuis deux ans, les deux hommes participent à la construction de l'orgue de la cathédrale de cette petite ville-évêché, située à mi-chemin entre Dax et Auch.
• 13 octobre 1761, Pau [Pyrénées-Atlantiques] : Avec ses collègues François AUSTRUY et Jean DUHAUT il est présent au mariage de François MAUROUMEC. Tous les quatre construisent depuis le 16 mars 1760 l'orgue de la cathédrale voisine de Lescar, chantier qui s'étale jusqu'en 1762 et qu'ils semblent mener de front avec celui de Louvie-Juzon pour l'église paroissiale Saint-Martin.
• 20 août 1762, Saint-Jean-de-Luz [Pyrénées-Atlantiques] : Le sieur LABRAGIÈRE reçoit 96 livres pour des travaux sur l'orgue de l'église Saint-Jean-Baptiste.
• [Vers 1766], Condom : Jean-Baptiste BAÏSSAC devient le père d'un enfant que met au monde Marianne Austruy, la fille de François AUSTRUY. Selon l'acte de mariage de son fils Simon, célébré à Bordeaux le 10 prairial an VII (29 mai 1799) avec Suzanne Bourges, celui-ci alors âgé de 33 ans aurait en effet vu le jour autour de 1766 à Condom. Cette naissance survient alors que Jean-Baptiste BAÏSSAC et Marianne Austruy ne sont pas mariés.
• 1767, Auch [Gers] : Il intervient à la cathédrale Sainte-Marie pour des réparations.
• 9 janvier 1769, Auch : Jean-Baptiste LABRUGUIÈRE, "facteur d'orgues résidant actuellement au couvent de Saint Jean de la Castelle, diocèze d'Ayre", contracte un marché avec les dominicains d'Auch pour relever l'orgue de leur couvent.
• 6 mai 1771, Bordeaux : Jean-Baptiste FEYZEAU atteste que les réparations réalisées par LABRUGUIÈRE sur le petit orgue de la cathédrale Saint-André sont recevables.
• 8 juillet 1771, Bordeaux : L'orgue de l'abbaye Sainte-Croix de Bordeaux est vétuste. Les moines bénédictins décident sa réparation en confiant les travaux au facteur LABRUYÈRE.
• 12 août 1772, Aire-sur-l'Adour : Jean-Baptiste BAÏSSAC dit LABRIÈRE, "habitant de la paroisse Ste Croix à Bordeaux", épouse Marianne Austruy. Rien ne précise dans l'acte qu'ils sont déjà les parents d'un enfant né hors mariage. Avec son beau-père, François AUSTRUY, BAÏSSAC construit à cette époque l'orgue de l'église Saint-Vincent de Bagnères-de-Bigorre [Hautes-Pyrénées].
• 4 février 1775, Bagnères-de-Bigorre : Jean-Baptiste BAÏSSAC signe un acte de mariage. Il est dit "facteur d'orgue".
• 1776, Bordeaux : Jean-Baptiste BAÏSSAC effectue des réparations à l'orgue de chœur de la cathédrale Saint-André.
• 4 janvier 1777, Bordeaux : La fabrique de l'église Saint-Éloi lui verse 24 livres pour avoir réparé les jeux d'anche de l'orgue de cette église.
• 1779 - 1791, Bordeaux : Chaque année le nom de LABRUYÈRE figure parmi les facteurs d'orgue et de serinettes dans l"Almanach de commerce, d'arts et métiers pour la ville de Bordeaux et de la province. Après avoir sillonné le Sud-Ouest pendant plus de vingt ans, au cours de la décennie qui précède la Révolution l'activité de Jean-Baptiste BAÏSSAC dit LABRUYÈRE se concentre sur la métropole bordelaise, où il exerce un quasi monopole sur l'entretient et la restauration des instruments des églises paroissiales et des établissements réguliers.
• 1785, Bordeaux : Le couvent des Grand Carmes lui remet 100 livres en juillet pour avoir entretenu l'orgue pendant un an. Il reçoit en novembre de la même année 50 livres pour 6 mois de service.
• 1785, Libourne [Gironde] : Plusieurs quittances conservées dans les pièces comptables de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste attestent de l'intervention de LABRUYÈRE. Il reçoit le 24 juin 266 livres 13 sols 6 deniers pour un tiers de la somme qu'on lui doit pour la réparation de l'orgue, puis il est payé définitivement le 25 août. Enfin le 30 décembre, il touche 400 livres pour avoir ajouté une trompette à l'orgue de cette église.
• 1790, Bordeaux : Jean-Baptiste BAÏSSAC dit LABRUGUIÈRE continue à exercer comme facteur d'orgue. Il entretient notamment les orgues de l'abbaye Sainte-Croix depuis 20 ans en échange d'un logement mis à sa disposition. Il travaille aussi pour les Cordeliers qui lui versent 100 livres par an, les religieux du couvent de La Merci ainsi que la fabrique de Sainte-Eulalie.
• 1er janvier 1792, Bordeaux : Jean-Baptiste BAÏSAC CROSES dit LABRUGUIÈRE, toujours facteur d’orgue, meurt sur la paroisse Sainte-Croix et est inhumé le lendemain. On ignore l'origine et la raison de cette nouvelle extension de patronyme qui de son vivant ne figure dans aucune des sources le concernant.
Mise à jour : 7 avril 2025