ALLAIN, à Rennes (1790 av.-1792 ap.)

ALLAIN – dont le prénom n'a pas encore été retrouvé –, était prêtre et "second chantre" de l'une des églises paroissiales de Rennes au début de la Révolution.

• 1790, Rennes : ALLAIN est second chantre de la paroisse Saint-Aubin. Il chante avec CHAUSSEBLANCHE, premier chantre. Tous deux sont prêtres. La fabrique rémunère aussi une organiste, Marie LELIÈVRE, ainsi que quatre "choristes" au rôle mal défini dont seul Pierre CAILLARD a été identifié.
• Mai 1790, Rennes : Dans les listes imprimées des citoyens actifs, ALLAIN, prêtre, chantre de Saint-Aubin, demeurant "près Saint-Aubin", figure parmi les citoyens éligibles.

• Mai 1791 : La suppression de la paroisse Saint-Aubin est décidée. Elle est réunie avec une autre pour former une grande paroisse Saint-Pierre nouvelle. Le 14 mai tous ceux qui étaient jusqu'alors employés au service du culte à Saint-Aubin doivent exprimer leur position par rapport à la situation : "Monsieur CHAUSSE BLANCHE premier chantre a répondu qu’il se rendrait à la paroisse de St-Pierre où le service de la ci-devant paroisse St-Aubin se trouve transféré par la loi, et a signé – Chausseblanche prêtre". "La même interpellation faite à Monsieur ALLAIN, second chantre, a répondu qu’il demandait quelque tems pour la réflexion".

• [1792], Rennes : Dans un dossier sur les prêtres réfractaires, un document de six pages, sans date, intitulé "État des prêtres non sermentés qui résidoient à Rennes avant l'arrêté du Conseil général du Département et qui ne se sont point inscrits au Secrétariat dudit Département", mentionne ALLAIN, "cy devant chantre de St-Aubin", demeurant place des Lices. Sur la même place demeure aussi BOËSSEL, "cy devant sacriste de St-Aubin".

Mise à jour : 3 juin 2019