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Pour citer Muséfrem
ALAUZE, Paul Alexandre Pons Pierre (1752-1813)
Autre(s) forme(s) du nom : ALAUZE, Pons
Date(s) : 1752-5-18 / 1813-11-8
Pons ALAUZE, quoique faisant "les fonctions de chantre les jours de solemnité" au chœur de la cathédrale de Saint-Pons [Hérault], n'a pas grand chose en commun avec les chantres ou musiciens gagistes. Jouissant d'une petite prébende, secrétaire et trésorier du chapitre, il bénéficie de plus de 1 200 livres de revenus.
• 18 mai 1752, Saint-Pons [Hérault] : Paul Alexandre Pons Pierre ALAUZE, fils de maître Antoine Alauze, notaire, et de Jeanne Terral, a le privilège d'être porté sur les fonts baptismaux par Honoré de Foucaud, docteur en Sorbonne, chanoine du chapitre cathédral de Saint-Pons et vicaire général du diocèse, grâce sans doute aux relations de son père avec le chapitre.
• 1767 : Pons ALAUZE devient secrétaire du chapitre cathédral de Saint-Pons aux appointements annuels de 400 livres.
• 12 août 1783, Sérignan : Lorsqu'il épouse Marie-Antoinette de Jammes, fille du premier consul de Sérignan, Pons ALAUZE est dit "notaire", comme l'était son père.
• [Vers 1786], Saint-Pons : Satisfait de ses services, le chapitre le nomme trésorier du chapitre pour six ans avec 500 livres annuelles, les deux charges de secrétaire et de trésorier réunies faisant 900 livres de gages.
• [Vers 1789]-1790 : Voulant donner une récompense encore meilleure à ses services, le chapitre lui accorde une prébende valant 360 livres "qui l'assujetissoit à faire les fonctions de chantre les jours de solemnité". En tout il recevait 1 260 livres annuelles, plus de trois fois les gages des musiciens prébendés ordinaires qui, eux, étaient dans l'obligation d'assister aux offices de la cathédrale journellement.
• [1790] : Pons ALAUZE fait une demande de pension au Comité ecclésiastique. Le directoire du district de Saint-Pons estime qu'il jouit de propriétés qui peuvent alléger le poids de ses pertes et propose de lui accorder une gratification de la moitié de son traitement annuel de trésorier, 300 livres, mais le directoire du département de l'Hérault ne fait pas de proposition pour lui ("il croit devoir s'en remettre à la justice de l'assemblée nationale").
• 5 mars 1791 : Pons ALAUZE adresse une supplique au Comité ecclésiastique, précisant ses services et demandant que son cas soit examiné en fonction de ses services et de ses revenus, qu'il juge lui même "des plus avantageux". Il mentionne aussi qu'il détient un office de notaire qui va être supprimé et que sa mère jouit du petit patrimoine que lui a laissé son père.
• 15 fructidor an VII [1er septembre 1799] : Sous le Directoire, Pons ALAUZE est devenu président de l'Administration Municipale du Canton de Saint-Pons. Il informe le président de l'administration centrale du département de la destruction des archives de la cathédrale de Saint-Pons et de l'expédition des actes de remplacement issus des témoignages des habitants de la ville et certifiés par lui-même en sa qualité d'ancien trésorier du chapitre, visant à justifier les pensions des anciens musiciens prébendés. Ces musiciens, autrefois ses collègues, ont connu un sort bien différent de celui qui demande pour eux un secours dans leur "triste situation". Il salue "salut et fraternité" et signe "Alauze, président".
• 8 novembre 1813 : Pons Pierre Alexandre Paul ALAUZE décède à l'âge de 61 ans, "propriétaire", veuf de Marie Jammes, dans son domicile au quartier de Frescatis de la ville de Saint-Pons.
Mise à jour : 23 avril 2020