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ALAIN, Antoine (1774-1791 ap.)
État civil
NOM : ALAIN     Prénom(s) : Antoine     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : ALIN
ALLAIRE
ALAIR
Date(s) : 1774-2-7   / 1791 ap.
Notes biographiques

Originaire de Tournus, Antoine ALAIN est l'un des six enfants de chœur de la collégiale Saint-Philibert lorsque la Révolution commence. Il figure parmi les aînés, bien que n'étant présent à la maîtrise que depuis cinq ans. On ignore si, ensuite, il a pu devenir musicien.

• 9 février 1774, Tournus [Saône-et-Loire] : En la paroisse Saint-André, il est procédé au baptême d’Antoine ALAIN, né deux jours plus tôt, fils de Pierre Alain, "brandevinier" (distillateur d'eau-de-vie de vin ou de marc de raisin), et de Marguerite Rougeroux. Les parrain et marraine sont tous deux représentés.

• 18 novembre 1785, Tournus : Antoine ALAIN, "âgé de 9 ans", est reçu enfant de chœur de l'église collégiale Saint-Philibert. Il remplace Philibert BOYEAUX, "qui a fini son tems". Le maître des enfants de chœur est alors le prêtre Pierre-Marie LUCAS.

• Septembre-octobre 1789, Tournus : Antoine ALAIN, devenu grand enfant de chœur, est présent à des inhumations en la paroisse Saint-Philibert, et sans doute y chante.

1790Tournus : Antoine ALAIN est toujours enfant de chœur de l'église collégiale Saint-Philibert. En 1790, les six enfants de chœur de Saint-Philibert sont Joseph LAURENT, Claude CHAMBOSSE, Jean-Baptiste GRIZON, Jacques HUET, Claude-André MOREAU et Antoine ALAIN, ces trois derniers étant qualifiés de "grands enfants de chœur". Ils reçoivent un enseignement musical d'un maître qui est aussi habitué à la collégiale, Claude DEVAUX.

• 22 juillet 1791, Tournus : Le directoire du département de la Saône-et-Loire envoie au comité ecclésiastique à Paris un tableau récapitulatif des ecclésiastiques et laïcs attachés à la collégiale de Tournus. Si le directoire du district est d'avis d'accorder à chaque enfant de chœur une gratification de 300 livres, le directoire du département est d'avis, quant à lui, qu'il soit accordé à chaque enfant seulement une gratification de 180 livres, c'est-à-dire de la somme qu'accordait le chapitre à chaque enfant au moment de sa sortie. Il ne prévoit pas de faire une distinction en fonction de leur ancienneté, ce qui nous prive de renseignements précis à cet égard.

• Nous perdons ensuite la trace d’Antoine ALAIN. En 1794, ses parents résident à Chalon-sur-Saône [Saône-et-Loire], où se marie sa sœur, mais il n'apparaît pas dans l'acte.

Mise à jour : 23 mars 2021

Sources
F-Ad71/ BMS Tournus, St-André ; F-Ad71/ BMS Tournus, St-Philibert ; F-Ad71/ H 204/2 ; F-An/ DXIX/090/747/05

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